La technologie en classe de cinquième

La ville est un ensemble densément peuplée et bâti. Elle est constituée de secteurs ou quartiers différents par leur aspect, leur âge et leur usage. C’est un lieu d’activités multiples.

L’évolution des solutions techniques et des styles des constructions est due aux savoir-faire conjugués des : - chercheurs, grâce à l’invention de nouveaux procédés et matériaux - ingénieurs, grâce à l’invention de nouveaux principes de construction - architectes, grâce à leur créativité artistique.

L’évolution des outils et machines a permis des progrès significatifs pour faciliter le travail, le rendre plus précis et permettre de construire plus rapidement.

L’évolution de l’urbanisation, depuis le milieu du XXème siècle, connaît une très forte accélération qui se traduit par l’accroissement de la population, de la diversification des activités en ville et de l’emprise des espaces périurbains. Toutes ces modifications ont des conséquences importantes sur la densité de la circulation, l’augmentation de la pollution, la mauvaise intégration paysagère et les dépenses énergétiques.

Un habitat collectif est toute habitation regroupant plusieurs appartements. Un habitat individuel est tout habitat qui ne loge qu’une seule famille (pavillon, maison)

Le contexte social : Après la guerre, certaines villes sont détruites et l’économie repart. Il y a beaucoup de travail dans les grandes villes et les gens déménagent ou quittent leur pays pour y travailler. Mais ils n’ont pas de logements confortables et beaucoup habitent des bidonvilles.

Les conséquences : Les entreprises ont besoin de main d’œuvre ce qui provoque l’exode rural et l’immigration. De plus, le taux de natalité augmente ce qui entraîne des problèmes de logements et accroit la population à l’intérieur des bidonvilles.

Les solutions : Construire plus de logements sur une même surface en faisant de grands ensembles. Il faut construire vite et pas cher pour répondre à la demande. Pour ce faire, la technique de la préfabrication en béton est utilisée et l’assemblage se fait sur place à l’aide d’une grue. Le déplacement d’une grue le long d’un rail (chemin de grue) permet de gagner du temps et de construire des immeubles plus longs. Ce type de procédé ne permet d’obtenir que des formes simples (barres ou tours) et les immeubles sont proches les uns des autres (c’est la longueur de la flèche de la grue qui détermine l’écartement entre les immeubles). Ce type d’habitat est inspiré des théories d’architectes comme le Corbusier (caractéristiques de la cité radieuse à Marseille).

Les problèmes posés par les grands ensembles : A partir de 1970, avec l’encouragement de l’Etat à la construction de maisons individuelles, les familles les plus aisées habitant les immeubles les quittent et celles qui restent, touchées de plein fouet par la fermeture des usines, sont au chômage (concentration de populations pauvres). Ces nouvelles banlieues sont parfois devenues des ghettos. Par ailleurs, les matériaux et la fabrication bon marché ont conduit à une usure rapide des bâtiments, souvent renforcée par un mauvais entretien.

Dans les années 1980, c’est la crise des banlieues. Il faut lutter contre la ségrégation sociale par l’habitat et rendre la vie plus agréable dans ces banlieues. Pour cela, il faut détruire les vieux immeubles dont les logements sont trop insalubres pour être rénovés.

Compléter le document de synthèse avec les documents et les exercices réalisés pendant les séances.